Si vous décidez de créer une société civile immobilière, il y a deux options d’impôts qui s’offrent à vous. Il s’agit de l’impôt sur les revenus et de l’impôt sur société. Voici les avantages et inconvénients de chacun de ces types d’impôt.
SCI à l’IR
Une SCI à l’IR présente plusieurs avantages, mais aussi quelques inconvénients.
Avantages
Vous êtes libre de décider de la durée en cas revente. De plus, vous n’êtes pas tenu d’avoir obligatoirement une comptabilité. Aussi, les impôts sont distribués en fonction des revenus. Par ailleurs, elle est bénéficiaire au cas où, il y aura une plus-value immobilière.
Inconvénients
Comme inconvénients, vous n’êtes pas autorisé à faire un amortissement de bien en cas de perte de valeur de ce dernier. De plus, les types de bailleurs à votre disposition sont limités.
SCI à l’IS
L’impôt sur les sociétés (IS) présente aux SCI aussi bien des avantages et des inconvénients.
Avantages
Comme avantages, nous avons l’amortissement des fiscales des biens immobiliers et la déduction de l’ensemble des charges engagées au profil de la société. Comme avantage il y a également le pilotage du revenu imposé chez les associés. C’est-à-dire qu’ils ne reçoivent d’impôts que si les dividendes sont distribués.
Inconvénients
En cas de déficit ou de perte, il n’y a pas de prélèvement à faire chez les associés, mais plutôt chez la société mère. Cela arrange les associées au détriment des bénéficiaires. Vous devez nécessairement avoir une comptabilité commerciale si votre société est à l’IS. Par conséquent, vous perdez aussi des frais en supplément. Par ailleurs, vous ne bénéficiez pas d’exonération en cas d’augmentation des prix d’un quelconque bien qui n’ont subi aucune transformation.
Pourquoi créer une SCI ?
La SCI a pour but de faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier. Elle permet de protéger les associés en cas de décès ou d’incapacité de l’un d’entre eux. Elle facilite également la transmission du patrimoine immobilier aux héritiers, en pouvant bénéficier d’avantages fiscaux.